New People in Rice Farms

La réalité en Afrique: LES TRANSPORTS TERRESTRES EN AFRIQUE DE L’OUEST En Afrique de l’Ouest, depuis l’indépendance les réseaux des routiers bitumés liant les campagnes aux villes continuent l’expansion. Les routes ouvrent les matières premières aux marchés. Des arachides, du coton, du cacao et de nombre produits agricoles sont régulièrement acheminées aux centres urbains. Les composantes des Projets routiers de la CEDEAO sont ci-dessous : i) Transports routiers à travers les frontières nationales ii) Réseaux d’autoroute trans-Oust Africain iii) Route transcotière- Lagos- Nouakchott iv) Route trans- sahélienne Dakar- N’Djamena v) Tronçons de route d’interconnexion pour l’accès des pays enclavés Source : CDEAO/ECOWAS, Rapport Annuel du Secrétariat Exécutif, Lansana Kouyate, 1998/1999, Abuja, 1999. Les Autorités de la DEDEAO affirmaient que les routiers modernes facilitent la circulation des personnes et des biens, le contrôle des spécifications techniques et qualitatives des véhicules, l’investissement dans l’infrastructure, la question de la sécurité routière, l’efficacité des fonctions douanières, la mise en vigueur des codes de la route y compris la conduite et la vitesse, la nécessité de l’obtention de l’assurance et la politique des fermetures des frontières. La construction des réseaux trans ouest Africain a bien avancé y compris la route trans- côtière débutant au Nigeria et terminant en Mauritanie et celle de transsaharienne embarquant au Sénégal et débarquant au Tchad. Les Routes d’interconnexion relient les pays enclavés aux ports. Le Mali, le Burkina Faso, le Niger et le Tchad se servent des routes d’interconnexion. La carte d’assurance automobile facilite les activités aux postes de contrôle qui s’installent aux frontières et au long des routes. Spécifiquement, le fonctionnement d’une route est géré par la libre circulation des personnes et du transport manifesté par l’usage du carnet de voyage CEDEAO qui autorise le déplacement des ressortissants inter-état. Le voyageur ne présente qu’un carnet de voyage ou un passeport national et des certificats internationaux de vaccination. Il existe l’abolition des visas et permis d’entrée. En ce qui concerne la libre circulation de marchandises, les règles de la CEDEAO stipulent que le transporteur doit présenter les documents suivants : i) Le Certificat d’origine et d’une déclaration d’exportation CEDEAO ii) Le Code CIMA iii) La Carte brune d’assurance CEDEAO iv) La déclaration en douanes v) La déclaration des cautions nationales qui stipule l’opération du transit L’élimination des barrières tarifaires au titre du SLE est respectée dans les Etats membres de la CEDEAO spécifiquement pour les produits du cru et des produits industriels. Tandis que les produits du cru sont des récoltes agricoles naturelles, les produits industriels agrées sont des marques des composantes originaires entièrement de l’Etat produisant ou largement des Etats de la CEDEAO. Des matières premières dérivées de l’Afrique de l’ouest doit être 60% de composantes de la marchandise. Pour les matières premières étrangères, la spécification indique une valeur ajoutée au montant de 35%. C’est significatif qu’il existe la préférence que les produits du cru et de l’artisanat traditionnel doivent circuler librement, c’est- à- dire exonération de douane. La libéralisation des produits du cru facilite la fabrication des marques industrielles originaires favorisant d’entrée libre dans les pays membres. Un régime tarifaire préférentiel attire progressivement l’élimination des droits de douane en réduisant des taxes, plus la suppression des barrières tarifaires stimulent l’échange inter-Etats. Une compensation existe pour les pertes de recettes subies par un Etat membre qui implémente la libéralisation. Malgré l’existence de la libération des personnes et des biens, de nombreux de postes de contrôle et des barrages s’installent le long des routes inter-Etats. Le blocage aux frontières crée de contraints pour les voyageurs, voire un défi insoutenable pour le perfectionnement de la politique de libre-échange. Source: Ibid Hammid Taju, Abuja, Janvier, 2016. 3